Uniqlo organisait dans son flagship parisien une touch wall party les 27 et 28 mai (et recommence les 3 et 4 juin).
Cet événement marquait la nouvelle collection UTGP (comprenez Uniqlo T-shirt Grand Prix).
Le thème était Mickey.
Pour faire du buzz, rien de tel qu'un grand mur multitactile avec une application de dessin.
L'appli fonctionne comme Paint avec plusieurs palettes d'outils (couleur, texture, traits...). Avec vos doigts ou n'importe quel objet (un bout de carton, un gros stylo...), vous faites de grands gestes à deux mains.
L'appli est classique, seules les textures sont spécifiques et tournent autour de l'univers de Mickey.
Le système a été installé par muchomédia. Comme matériel, on trouve une caméra infra rouge, un vidéoprojecteur et un écran 95'' (près de 2m50 de diagonale).
Tout ça marche très bien, une fois qu'on a réglé les problèmes de lumière parasite qui perturbe le capteur infrarouge, avec tous les spots du magasin, ce n'est pas si simple.
En 2 minutes, j'ai fait mon oeuvre.
Les plus originales (pas la mienne) sont visibles sur la chaîne TV d'Uniqlo et sur facebook. La meilleure création gagnera un prix de 200€ (seulement).
Vous avez encore une chance de gagner les 3 et 4 juin.
dimanche 29 mai 2011
dimanche 8 mai 2011
Vagues de tablettes à l'horizon
Le PC a mis plusieurs décennies pour pénétrer dans les foyers.
Sorti en 1981, le taux d'équi-pement, en France, était seulement, 15 ans plus tard, de 15%, à l'entrée du XXIe siècle, il équipait juste un tiers des foyers et ce n'est qu'en 2005 que le PC était présent dans la moitié.
Le taux d'équipementl atteint actuellement 2/3 et pas sûr qu'il aille plus haut.
Ces chiffres montrent bien que le PC n'est pas vraiment indispensable à la maison.
Ce n'est qu'avec l'arrivée d'Internet dans les foyers, surtout du haut débit, que le PC a réussi à trouver sa place à la maison.
En 2010 (dernier chiffre connu), presque tous les PC domestiques étaient connectés. Il n'y aurait que 3% des foyers qui ont un PC sans Internet, preuve qu'un PC n'a d'intérêt que connecté et que cette machine d'un autre siècle, n'a en lui même qu'un bien faible pouvoir de séduction.
On note déjà en 2011, une baisse de la demande, très marquée sur les netbooks (miniportables), sensible sur les desktops (non prtables), mais qui touche également les laptops (portables).
A qui la faute de ce déclin ?
A l'ardoise magique bien sûr, à la tablette tactile si vous préférez, on pourrait même dire à cause de l'iPad, tant ce modèle domine actuellement le marché.
Les prévisions de ventes de tablettes en 2011 varient entre 30 et 100 millions. Certaines études annoncent d'en vendre plus de 200 millions en 2014 ou encore 250 millions en 2015.
Il faut bien sûr ne pas croire aveuglément ces chiffres. En 2010, les cabinets spécialisés prévoyaient la vente de 4 millions d'iPad alors qu'elle a dépassée les 15 millions (sur 9 mois).
Ce déferlement de tablettes est prévu en 3 phases, la première (2010-2011), c'est la vague iPad (95% du marché) ; la 2e vague (2011-2012), ce sont des iPad killers essentiellement sous Android ; la 3e vague (2013...), ce sont des tablettes sous Windows.
Sûr qu'avec ces 3 vagues, on sera submergé par un flots de tablettes plus séduisantes les unes que les autres.
Je pense que le succès des tablettes sera dû au fait que de plus en plus de personnes se rendront compte que pour faire tout un tas de choses, un PC n'est pas utile.
Pendant des années, il était indispensable parce qu'il n'y avait pas d'autre choix.
Franchement, est-ce admissible de se payer 3 minutes de démarrage, une interface complexe et plein de bugs inopinés pour surfer sur le net, écouter de la musique, regarder ses photos, jouer ou même écrire une lettre.
Pour être honnête, il faudrait ajouter tout le temps perdu à essayer de maintenir son PC en bon état de fonctionnement (mise à jour, déverminage, sauvegarde...).
De plus en plus de personnes vont trouver qu'avec ces tablettes, il est bien plus facile, d'effectuer ses tâches préférées.
En 1990, Don Norman écrivait "The real problem with interface is that it is an interface. Interfaces get in the way. I don't want to focus my energies on interface. I want to focus on the job".
Pour parodier Norman, je dirais que le problème du PC, c'est qu'il n'est pas vraiment la solution pour faire ce que je veux faire, mais souvent un obstacle. Il me demande bien trop d'effort. Ce que je veux, c'est faire les choses simplement.
Le succès de la tablette tient en grande partie à ce qu'elle permet de faire ce qu'on veut vraiment faire plus simplement.
Sorti en 1981, le taux d'équi-pement, en France, était seulement, 15 ans plus tard, de 15%, à l'entrée du XXIe siècle, il équipait juste un tiers des foyers et ce n'est qu'en 2005 que le PC était présent dans la moitié.
Le taux d'équipementl atteint actuellement 2/3 et pas sûr qu'il aille plus haut.
Ces chiffres montrent bien que le PC n'est pas vraiment indispensable à la maison.
Ce n'est qu'avec l'arrivée d'Internet dans les foyers, surtout du haut débit, que le PC a réussi à trouver sa place à la maison.
En 2010 (dernier chiffre connu), presque tous les PC domestiques étaient connectés. Il n'y aurait que 3% des foyers qui ont un PC sans Internet, preuve qu'un PC n'a d'intérêt que connecté et que cette machine d'un autre siècle, n'a en lui même qu'un bien faible pouvoir de séduction.
On note déjà en 2011, une baisse de la demande, très marquée sur les netbooks (miniportables), sensible sur les desktops (non prtables), mais qui touche également les laptops (portables).
A qui la faute de ce déclin ?
A l'ardoise magique bien sûr, à la tablette tactile si vous préférez, on pourrait même dire à cause de l'iPad, tant ce modèle domine actuellement le marché.
Les prévisions de ventes de tablettes en 2011 varient entre 30 et 100 millions. Certaines études annoncent d'en vendre plus de 200 millions en 2014 ou encore 250 millions en 2015.
Il faut bien sûr ne pas croire aveuglément ces chiffres. En 2010, les cabinets spécialisés prévoyaient la vente de 4 millions d'iPad alors qu'elle a dépassée les 15 millions (sur 9 mois).
Ce déferlement de tablettes est prévu en 3 phases, la première (2010-2011), c'est la vague iPad (95% du marché) ; la 2e vague (2011-2012), ce sont des iPad killers essentiellement sous Android ; la 3e vague (2013...), ce sont des tablettes sous Windows.
Sûr qu'avec ces 3 vagues, on sera submergé par un flots de tablettes plus séduisantes les unes que les autres.
Je pense que le succès des tablettes sera dû au fait que de plus en plus de personnes se rendront compte que pour faire tout un tas de choses, un PC n'est pas utile.
Pendant des années, il était indispensable parce qu'il n'y avait pas d'autre choix.
Franchement, est-ce admissible de se payer 3 minutes de démarrage, une interface complexe et plein de bugs inopinés pour surfer sur le net, écouter de la musique, regarder ses photos, jouer ou même écrire une lettre.
Pour être honnête, il faudrait ajouter tout le temps perdu à essayer de maintenir son PC en bon état de fonctionnement (mise à jour, déverminage, sauvegarde...).
De plus en plus de personnes vont trouver qu'avec ces tablettes, il est bien plus facile, d'effectuer ses tâches préférées.
En 1990, Don Norman écrivait "The real problem with interface is that it is an interface. Interfaces get in the way. I don't want to focus my energies on interface. I want to focus on the job".
Pour parodier Norman, je dirais que le problème du PC, c'est qu'il n'est pas vraiment la solution pour faire ce que je veux faire, mais souvent un obstacle. Il me demande bien trop d'effort. Ce que je veux, c'est faire les choses simplement.
Le succès de la tablette tient en grande partie à ce qu'elle permet de faire ce qu'on veut vraiment faire plus simplement.
Inscription à :
Articles (Atom)